Sans
trop s'engager, les plus prudents disent que c'est le petit pays du sud du
département des Landes, compris entre l'Adour et le Béarn voisin, et
globalement, situé, d'ouest en est, entre Dax et Aire sur l'Adour
Les
puristes font alors vite remarquer que ni Aire ni Dax ne sont des villes
chalossaises.
Aussi, les problèmes surgissent dès
que l'on veut en déterminer les limites plus précises. En effet, dans son
histoire, cette Chalosse ne fut ni une circonscription féodale civile ou
ecclésiastique, ni une juridiction et encore moins une vicomté. Elle fut même
partagée entre deux archiprêtres et dépendit des deux villes épiscopales que
sont Dax à l'ouest et Aire à l'est. Mieux, elle était scindée en deux
sénéchaussées secondaires différentes (Dax et Saint-Sever). Et en remontant
encore beaucoup plus loin, elle fut partagée entre les peuples Tarbelles de Dax et les Aturenses d'Aire.
De
fait, la Chalosse constitue seulement une entité géographique. C'est le milieu
naturel, les paysages, le sol, l'économie rurale et les traditions qui en
constituent l'identité. On comprend que ses limites en soient dès lors
imprécises.
La Chalosse, d'après la carte de Guillaume
Delisle - Paris 1712 (source Gallica BNF)
LES LIMITES INCERTAINES
AU
NORD
La
limite nord de ce pays, et la moins contestable, est bien l'Adour, et plus
précisément, le haut talus souvent boisé qui en domine la rive gauche, avec ses
promontoires et belvédères comme Morlanne à Saint-Sever, Montaut, Mugron, ou Poyanne.
C'est derrière cette première
ligne de crête que s'étend, vers le sud une région vallonée faite de coteaux et
collines pré-pyrénéennes traversée par les trois vallées principales du Gabas,
du Louts et du Luy, affluents de l'Adour.
Mais en limitant la Chalosse
par les premières collines de la rive gauche, on élimine la plaine du bas Auribat
et donc les communes d'Onard, Vicq-d'Auribat, Saint- Jean-de-Lier, Gousse,
Préchacq, et Louer. Seules les autres communes de cette ancienne petite baronnie
entre Adour et Louts que sont Goos, Cassen, Saint-Geours-d'Auribat, Poyanne et
Lourquen feraient ainsi partie de la Chalosse.
De la même manière on doit
considérer que la région immédiatement située au sud de Dax (Aguès) n'est
encore pas chalossaise. Cela élimine les communes d'Yzosse Candresse, Narosse,
Saugnac-et-Cambran, Oeyreluy, Heugas, Saint-Pandelon, Siest, Benesse-lès-Dax,
Seyresse, et Tercis.
A L'OUEST
La
Chalosse finit aux frontières de l’ancienne vicomté du pays d'Orthe situé entre
Adour et la confluence des Gaves réunis de Pau et d'Oloron, autour de de
Peyrehorade.
A L'EST
Ici, la Chalosse finit où commence
le pays de Tursan, celui d'Aire et de Geaune, aux vallées plus encaissées. La
limite longe à peu près la rivière du Gabas puis du Bahus, avec des
incertitudes pour ce qui concerne les communes de Sarraziet, Montsoué et Montgaillard pouvant être revendiquées par Chalosse et
Tursan, de même que Larrivière-Saint-Savin (rattachée au canton de
Grenade-sur-Adour).
AU SUD
La
transition avec le Béarn est progressive voire insensible, même si la limite du
département correspond à peu près à la limite historique entre la Gascogne et
le Béarn ( avec les quelques exceptions d’un découpage artificiel).
La
chalosse se termine, d'ouest en est, par les villages d'Habas, Thil, Arsague,
Amou, Bonnegarde, Marpaps, Bassercle, Castelner, et Mant.
Quelques
landes et chênaies, une certaine âpreté du paysage avec l'apparition des dépôts
de cailloutis glaciaires, mais surtout l'apparition de toits à quatre pans
annoncent le Béarn.
Cependant, plusieurs communes
chalossaises mais dépendantes de l'évêché de Lescar ont été attribuées au
département des Pyrénées-Atlantiques en 1790. C'est le cas de Lacadée,
Labeyrie, Saint-Médard, Arget, Montagut, Malauzanne, et Cabidos.
Il en est de même pour les
bourgs "frontaliers" de Saint-Girons-de-Béarn, Bonnut, et Sault-de-Navailles,
bien chalossais (qui furent d'ailleurs, un temps, rattachées à la sénéchaussée
des Lannes).
La
petite vicomté de Louvigny (canton d'Arzacq) annexée au département des Pyrénées-Atlantiques
en 1790, faisait partie de la Chalosse, et transformée en comté en 1555 par
adjonction de la baronnie d'Hagemau.
Limites sud de la Chalosse extraites de la carte de Robert de Vaugondy -Paris 1753 (source Gallica BNF)
Arzacq-Arraziguet faisait également partie de la Chalosse, alors que la
petite vicomté de Louvigny, également détachée des Landes avec Poursiugues-Boucoue,
Coublucq, et Pouliacq, détachée elle aussi, bien que dépendante au XVIIIe
siècle de la sénéchaussée de Saint-Sever, fait plutôt partie du Tursan proche.
LES QUATRE CHALOSSE
Une fois les limites extérieures précisées, on peut
distinguer plusieurs sous-régions. Si le cœur de cette région n’a pas de
véritable "capitale", elle s’articule autour des quatre pôles que
sont Mugron et Montfort vers l'ouest, et Saint-Sever et Hagetmau vers l'est. On
doit y ajouter, sur ses bordures, les pays de Pouillon à l’ouest, et d’Amou au
Sud.
LA HAUTE-CHALOSSE TOURNEE VERS DAX
Cette dénomination n’est
qu’une invention
récente des viticulteurs, car elle n’est
pas plus haute que les autres. Le point culminant de la région n'est pas là
mais à Montsoué près de Saint-Sever (168 m).
Mais elle est bien la « véritable » Chalosse, qui correspond
aux cantons de Mugron et de Montfort
Dans le canton de Mugron : communes de Baigts, Bergouey, Caupenne,
Doazit, Hauriet, Lahosse, Larbey, Laurède, Maylis, Mugron, Nerbis, Saint-Aubin,
et Toulouzette.
Dans le canton de Montfort : communes de Cassen, Clermont, Gamarde,
Garrey, Gibret, Lourquen, Montfort, Nousse, Ozourt, Poyanne, Poyartin,
Saint-Geours-d'Auribat, et Sort-en-Chalosse. Hinx et Goos, où le paysage change
et qu’on pourrait rattacher au pays d’Aguès ou Dax. (On a exclu plus haut
celles d'Onard, Vicq-d'Auribat, Saint- Jean-de-Lier, Gousse, Préchacq, et
Louer).
Cette
région, traversée en diagonale par le cours du Louts et ses chênaies, est faite
de coteaux verdoyants et de petites routes et chemins de crête offrant de beaux
panoramas, de charmantes églises romanes, des châteaux et manoirs, des maisons
capcazalières et caveries.
Montfort-en-Chalosse
qui commercialise les produits de l'élevage des oies et canards peut être
considéré comme la capitale du "gras". Mugron lui, est la capitale du
vin des Coteaux de Chalosse et ancien port important d’où les gabares
exportaient les barriques vers Bayonne.
LA MOYENNE
CHALOSSE TOURNEE VERS LE TURSAN ET AIRE
C’est la
Chalosse de Saint-Sever et de Hagetmau
Dans le canton de Saint-Sever : les communes d'Audignon, Banos,
Coudures, Dumes, Eyres-Moncube, Fargues, Montaut, Montgaillard, Montsoué,
Saint-Sever, et Sarraziet (On doit en exclure celles d'Aurice, Bas-Mauco,
Cauna, Haut-Mauco, situées au nord de l'Adour)
Dans le canton de Hagetmau : les communes d'Aubagnan, Castelner,
Cazalis, Hagetmau, Horsarrieu, Labastide-Chalosse, Lacrabe, Mant, Momuy,
Monget, Monségur, Morganx, Peyre, Poudenx, Saint-Cricq-Chalosse,
Sainte-Colombe, Serres-Gaston, et Serreslous-et-Arribans.
Cette
région agricole dont les coteaux sont entrecoupés des trois vallées principales
du Gabas, du Louts et du Luy de France, est parcourue par la voie de Vézelay
vers Saint-Jacques-de- Compostelle. Saint-Sever et Hagetmau en sont deux étapes
importantes : Saint-Sever, Cap de Gascogne, avec son centre historique édifié
dès les Xe et XIe siècles sur un promontoire, et son abbaye bénédictine. Puis Audignon, Horsarrieu, et Hagetmau et sa
crypte de Saint-Girons.
Du fait de la proximité avec le Tursan, un nouveau découpage territorial
y a rattaché en 2015 le pays de Geaune pour créer le canton de Chalosse
Tursan ( avec donc les communes
d'Arboucave, Bats, Castelnau-Tursan, Clèdes, Geaune, Lacajunte, Lauret,
Mauries, Miramont-Sensacq, Payros-Cazautets, Pécorade, Philondenx, Pimbo,
Puyol-Cazalet, Samadet, Sorbets, et
Urgons).
La région d'Aire avec les communes de Bahus-Soubiran, Buanes, Classun,
Duhort-Bachen, Eugénie-les-Bains, Latrille, Renung, Saint-Agnet,
Saint-Loubouer, Sarron, et Vielle-Tursan) a été rattachée aux anciens cantons
de Grenade et de Villeneuve de Marsan pour former le canton d'Adour-Armagnac.
LA CHALOSSE DES VALLEES DES LUYS
Elle correspond aux communes de l'ancien canton d'Amou, région de
collines, coteaux, et terrasses agricoles qui s'ouvre sur les deux larges
vallées des Luy de France et Luy de Béarn.
Sur la rive droite du Luy de
France se trouvent Brassempouy, Gaujacq, Bastennes, Donzacq, et
Castelnau-Chalosse. Sur la rive gauche, Argelos, Castaignos-Souslens, et
Nassiet. Sur la rive droite du Luy de Béarn se trouvent Marpaps, Bonnegarde, et
Amou. Sur la rive gauche, Arsague, Castel-Sarrazin, et Pomarez. Entre
les deux sont Bassercles et Beyries.
Cette
région qui offre de magnifiques panoramas sur la chaîne des Pyrénées est aussi
le pays de la vieille « Dame à la capuche » de Brassempouy, considérée comme la
plus ancienne figuration humaine artistique, et des remarquables châteaux
d'Amou et de Gaujacq, du XVIIe siècle.
Un nouveau découpage territorial a rattaché en 2015 le
pays d'Amou à ceux de Mugron et Montfort pour créer le canton des Coteaux de
Chalosse.
LA PETITE OU BASSE CHALOSSE DES ARRIGANS
C’est la région de Pouillon qui jouxte le pays d'Orthe, mais qui marque
aussi la transition avec celle du Marensin. (Déjà, le paysage change au sud de Leuy avec les landes ou
« gerts » ( ou « yerts » terrasses caillouteuses) de
Clermont et d'Estibeaux.
Arrigans est un terme issu du
latin signifiant irriguer, arroser, pour désigner les multiples petits
ruisseaux qui traversent le territoire. Autrefois très viticole ce pays est
tourné vers la culture du maïs, l'élevage aviaire … et les fruits (dont les
kiwis).
Cette Chalosse comprend les communes d'Estibeaux, Gaas, Habas, Mimbaste,
Misson, Mouscardès, Ossages, Pouillon, et Tilh.
Un nouveau découpage territorial a rattaché en 2015 ce pays à celui
d’Orthe pour créer le canton d'Orthe et Arrigans formé avec les communes de
l’ancien canton de Peyrehorade ( Belus,
Cagnotte, Cauneille, Hastingues, Labatut, Oeyregave, Orist, Orthevielle, Pey,
Peyrehorade, Port-de-Lanne, Saint-cricq du gave, Saint-Etienne-d'Orthe,
Saint-Lon-les-Mines, Sorde-l’Abbaye).
Un nouveau découpage
LES
CARACTERES DU PAYS DE CHALOSSE
Le toponyme de Chalosse est issu de la forme Silossa ou Sialossa qui
apparait dans les textes médiévaux, puis du gascon Shalòssa. Mais disons-le
tout net, la signification de ces termes demeure encore inconnue. Bien sûr, certains auteurs ont
avancé que cela signifierait "pays du sel" en le rapprochant du mot
latin "sal" et du suffixe ibère "sos". Mais comment
expliquer la transformation du "sal" latin en "chal"
gascon. Par ailleurs les sources ou fontaines salées locales y étaient rares et
modestes. Une autre racine possible serait "calmis", radical prélatin
ou ligure signifiant haute terre inculte, et le suffixe "os". Une
autre possibilité serait " cala", radical gaulois celtique désignant
eau ou source. En résumé, rien de probant.
Le relief tourmenté de ses collines
pré-pyrénéennes à l'écart de la route d'Espagne fit que la Chalosse
vécut longtemps repliée sur elle-même et que ses pratiques restèrent très
traditionnelles et autarciques. C'est resté un pays de caractère bocager,
riche, aux cultures variées, mais très divisé et morcelé en petites ou très
petites exploitations agricoles longtemps régies par le système ancestral du
métayage (1). Ce pays fut réputé dès l'époque gallo-romaine comme un des jardins de
l'Aquitaine. On y cultivait le blé, le seigle, le lin, avant l'introduction
tardive et l'expansion du maïs, mais surtout la vigne. Pendant des
siècles, le vin a ainsi constitué la ressource principale du pays. Le
"claret", était exporté vers l'Angleterre et toute l'Europe du Nord
par les ports de Mugron, Onard, et Hinx. Cela perdura jusqu'aux grandes crises
du XIXe siècle (ravages de l'oïdium et du phylloxera, puis concurrence des vins
du midi).
Aujourd'hui,
les poulets fermiers, les canards gras, et le bœuf de Chalosse, tous
labellisés, en sont les fleurons. Une partie du vignoble a été également
reconstitué pour une consommation somme toute locale.
Les paysages sont constitués de coteaux adoucis, de damiers de haies
vives, talus, fossés, de chemins creux aux parois jaunes et ocres d'argile et
sable fauve, de champs, vignobles, prairies, landes, « barthes » et
bois de chênes, et surtout de métairies éparpillées ou isolées, et petits
bourgs souvent perchés.
photo OT du Pays de Mugron
C'est aussi un pays d'eau traversé
du par les trois vallées principales dans le sens sud-est au nord-ouest, des
affluents de l'Adour : le Louts et les Luy de France et de Béarn (ici, on dit
Leuy) se rejoignant au pied du château de Gaujacq.
On
peut y ajouter l'architecture traditionnelle des fermes aux toits à double
plan, les "caveries" et maisons "capcazalières", les
charmantes petites églises romanes.
C'est aussi le tempérament
convivial des habitants et le sens de la fête. Selon l'érudit local René Cuzacq, le chalossais est "Un landais
parfois agité, au tempérament violent à ses heures, ajoutant à la jovialité
gasconne les âpretés et les astuces d'un paysan éternel". Le patrimoine culturel y est alors fait de
traditions ancestrales avec une grande place à la course landaise, aux
férias et ses bandas, et au plus intime jeu de quilles de neuf.
Source © Site officiel de la mairie de Caupenne.
C'est en
résumé le pays le plus riche, le plus peuplé, et le plus "riant" des
Landes.
________________________________________
(1)
LE METAYAGE.
Riche par ses terres, la Chalosse
est un pays de très petites exploitations longtemps régies par le système du métayage qui ne prit fin qu'au
milieu du XXe siècle
Le métayage était un bail rural,
écrit ou oral, par lequel un propriétaire confiait à un paysan métayer le soin
de cultiver une terre en échange d'une partie de la récolte. Selon
l'étymologie, il s'agit de partager les revenus "à moitié", le gascon
meitat (moitié) expliquant meitadèir, "métayer".
Ce système très ancien de
faire-valoir avait succédé dès la fin du moyen-âge aux cens et baux
seigneuriaux, et généralisé du XVIe au XVIIIe siècle. Le paysan métayer vivait
alors au rythme des partages de récolte, des redevances, des corvées, et
surtout de la soumission au "meste" (le maître) qui conservait la
direction générale de l'exploitation et la surveillance des travaux.
Le propriétaire fournissait la terre, le logement et les bâtiments annexes, l'outillage, une partie
ou la totalité du cheptel de travail (bœuf), une
partie de la semence, des engrais, des produits de traitement de la vigne, en se réservantles revenus des bois de haute futaie. Le métayer était redevable d'un loyer en nature - "La
part deu mèste" -consistant en une partie de la récolte. Cela pouvait être trois rangs de maïs pour le métayer et deux pour le
propriétaire. Pour le blé, deux sacs et
trois sacs. Pour le vin, moitié moitié, les trois cinquièmes du maïs et des
haricots, quelques paires de volailles grasses, le plus beau jambon et un quart
de cochon. Seul le jardin
potager et les arbres fruitiers échappaient au partage.
La durée du bail n’était pas fixe, mais le propriétaire pouvait expulser
un métayer qui ne donnait pas satisfaction. Le changement se faisait à la
Saint-Martin. De même la famille du métayer pouvait être contrainte de quitter
les lieux en cas de décès de l’homme.
Or, en Chalosse, ce système qu'on peut considérer comme une résurgence
de la féodalité terrienne et de l'ancien régime a prospéré alors qu'il avait
disparu partout ailleurs pour laisser la place au fermage. Les paysans de
Chalosse furent longtemps sous la dépendance de la noblesse, des petits
seigneurs « capcazaliers », ou de la petite bourgeoisie locale,
"lous
mestes et moussus" possédant les terres.
Cependant, au fil du temps, la grogne de la paysannerie asservie
s'amplifia jusqu’à la révolte des métayers dans les années 1920.
Une
métairie se limitait souvent à cinq ou six hectares labourables pour le maïs,
le froment, les haricots, le lin, la vigne, les prés, six bovins, un porc, deux
douzaines de poulets, dix oies, une vingtaine de canards. Cela maintenait les
métayers dans une situation précaire, qui se traduisait bien souvent par des
conditions de vie difficiles, et une mise en valeur des terres archaïque et non
mécanisée.
La
maison chalossaise, en torchis ou en adobes, regroupait les pièces d’habitation
et les locaux d’exploitation. Bien souvent, le sol était en terre battue,
exceptionnellement en carreaux de terre cuite rouge. La pièce centrale donnait
directement sur l’étable par une ouverture dans le mur permettait de nourrir
les bœufs et de réchauffer la pièce. Le rez-de-chaussée était surmonté d’un
grenier où était stocké le foin. Là vivaient parfois trois générations qui
vivaient sous le même toit.
Si
le métayage a aujourd’hui disparu, les trois-quarts des agriculteurs étaient
des métayers en 1946, époque de la loi Tanguy-Prigent qui instaura le partage
des deux tiers contre un tiers au propriétaire, la suppression des redevances,
le droit à la conversion du métayage en fermage sur simple demande, et le droit
de préemption, En 1970 le métayage représentait encore 13% de la surface
cultivée.
Mugron
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A LIRE
Henri
Tartière - Essai sur la géographie ancienne du département des Landes
(Mont-de-Marsan-imp. Delaroy-1864)
Louis Papy - La Chalosse (Annales
de Géographie-vol 40 n° 225-1931)
René Cuzacq - Géographie historique des Landes (Mont-de-Marsan-Lacoste
-1948 réédité 1962)
René Cuzacq - La Chalosse et son nom (Paris-Marrimpouey et Revue
Pyrénées 1951)
René Cuzacq/ J.B. Laborde - La Petite France (Bayonne s/n 1949) sur la
limite religieuse des Landes et du Béarn, ou les frontières des vicomtés de
Sault et de Louvigny
Anne Zink - Pays et paysans gascons sous l'Ancien Régime -paris 1985
(thèse Université Paris I-1986)
Anne Zink - Pays ou circonscriptions - Les collectivites territoriales
de la France du Sud-Ouest sous l'Ancien Régime (Paris-Publications de la
Sorbonne, Université Paris I-2000)
Serge Baranx - La daüne (Paris-Grasset-1923) – Roman - analyse des gens
de la Chalosse du début du XXe siècle (réed -ed. Yago- 2007)
Sylvie
Licard - Films documentaires Leu part dou Meste et Femmes
de Chalosse et du Bas-Adour (Tanoc productions-1995)