LA SAGA DES PROJETS DE CANAL DES LANDES


Le sujet de la transformation des Landes stériles et sans voies de communication par l'assainissement, la fixation des dunes, le défrichement, l'introduction du pin maritime, la fertilisation et le remplacement du pastoralisme par l'agriculture, a fait l'objet d'une importante littérature.   Un autre aspect de cette valorisation d'un territoire quasi désert fut aussi celui de la permanence et la multiplication des projets de jonction de la Garonne à l'Adour au moyen de canaux .

Pourtant c’est une longue histoire.

Le premier projet fut militaire. Dès 1681, Vauban voulant établir un port de guerre dans le bassin d'Arcachon, aurait proposé le creusement d'un canal le reliant au port de Bayonne par les étangs côtiers afin de faciliter l'accès des vaisseaux en cas de blocus. Ainsi, en faisant communiquer les étangs landais on les rendait "capables d'une navigation sûre de Bordeaux à Bayonne, au lieu que par la mer elle est fort dangereuse".

Cette idée fut reprise à la fin du XVIIIème siècle, époque des physiocrates, par des initiatives individuelles d'ingénieurs, financiers, et intendants, dans le cadre d'une double tentative d'assainissement et de communications. Ainsi, la Compagnie du banquier suisse Daniel Nezer, mort en 1770 ruiné par ses travaux dans le pays de Buch, laissa les plans d'un canal de Bayonne à Bordeaux par les étangs du littoral.

Les projets se succédèrent les années suivantes

En 1774, le comte de Montauzier, sollicitant du conseil du roi une concession, proposait de construire à ses frais des canaux navigables reliant Bayonne et l’Adour à la Pointe de Grave par plusieurs tracés. Un tracé par les étangs, un autre par la Leyre jusqu’à Villagrains avec une branche vers Castres par le Guat-mort et une branche vers Tartas par le Bès, et enfin un dernier depuis l’étang de Mimizan pour aller rejoindre le précédent vers Trensacq. Après examen par les ingénieurs de la province, on renonça à l’exécution de ces projets pharaoniques sur des rives souvent très encaissées et sableuses.

En 1776, l'abbé Louis-Mathieu Desbiey proposait un canal reliant l’Adour (entre Dax et Saubusse) au bassin d’Arcachon par l’intérieur des terres jusqu’au-dessus de Belin où il aurait rejoint la Leyre. Il évoqua par la suite une possibilité plus modeste d’unir par un canal le ruisseau Beliet à celui du Guat-mort, affluent de la Garonne, pour ouvrir une communication avec cette dernière.

Necker, contrôleur des finances de Louis XVI, et M. de Sartine, ministre de la marine, envoyèrent le baron de Charlevoix-Villers, ingénieur des Colonies, pour examiner le projet de Vauban et l'établissement d'un port pour la marine royale au bassin d'Arcachon, et, à partir de là, la faisabilité d'un canal reliant la Garonne à l'Adour.

Il proposa en 1779 le tracé d'un canal prenant les eaux de l'étang de Cazaux et de la Leyre, et rejoignant Bordeaux par le Médoc. Du côté sud le tracé rejoignait Bayonne à travers les étangs et toutes les eaux d'écoulement des Landes. En militaire il lui donnait "des dimensions telles qu'il put recevoir les plus forts bâtiments supportant les dangers de l'embouchure de la Gironde".

Extrait de la partie landaise de la carte de Charlevoix-Villers (source BNF)

 

En 1785, MM. Claveau et Charreton proposaient l'exécution d'un canal des Petites Landes reliant la Garonne à l'Adour par la Baïse jusqu'à Lavardac, la Gélise canalisée, un canal remontant le vallon du Rimbez et descendant par le vallon de l'Estampon jusqu'à la Douze rendue navigable de Roquefort à Mont-de-Marsan, puis la Midouze jusqu'à L'Adour. Les études de cette proposition se sont poursuivies en 1806 à l’initiative de la Direction générale des ponts et chaussées.

En 1790 l'ingénieur Jarré reprenait les projets de Nezez et Charlevoix de Villers pour une voie navigable de la Gironde à l'Adour par les étangs

Tous ces projets se heurtaient au problème du sable instable. C’est ce à quoi s’attacha l’ingénieur Nicolas Brémontier devenu ingénieur en chef de la généralité de Guyenne en 1784. Reprenant les études de Charlevoix de Villers, il commença par le préalable de semis de pins de nature à fixer les dunes

Sous l'Empire et l'impulsion de Napoléon pour le transport économique du matériel militaire lors de la guerre d’Espagne, de nouveaux projets sont soumis

En 1801, P.L.A. Lobgeois officier du génie à Bordeaux publia un mémoire sur la possibilité d'établir, pour la sureté de la côte landaise, et avec un port à Mimizan, un grand canal de navigation entre l'Adour et le Bassin d'Arcachon suivant toute la ligne des étangs depuis Le Boucau neuf jusqu'au-dessous de Lesparre. Il serait passé par Ondres, Labenne, Capbreton, Seignosse, Vieux-Boucau, l'étang de Moïsan et le ruisseau qui le réunit aux étangs de Messanges et Moliets, puis irait à l'étang de Leon au moyen d'une coupure à pratiquer vers la chapelle du Maa, puis vers Vielle, Saint-Girons, Mixe, l'étang de Lit puis ceux d'Aureilhan, Parentis, Biscarrosse, Sanguinet, et Cazaux.

Il indiquait en outre des canaux secondaires (De l'étang de Leon à la Midouze près de Tartas - de l'étang de Saint-Julien au ruisseau du Bès et à la Midouze - de Parentis à la Leyre au-dessus de Pissos - de Mont-de-Marsan au bassin d’Arcachon par la Leyre jusqu'à Luglon puis par le ruisseau de Geloux jusqu'à la Midouze au-dessus de Mont de Marsan)

Ce projet fut jugé trop superficiel par manque d’études sur les lieux. On lui opposa le problème né des niveaux différents des étangs qui nécessiteraient une multiplication de biefs de partage, et les difficultés de navigation sur des étangs encombrés de sable.

En 1808, David-François Panay, ingénieur en chef des Landes, démontrant les inconvénients du projet Claveau de 1785 dans les plaines sablonneuses, présenta son projet de nouveau trajet par les Petites Landes, reportant le bief de partage entre la Douze et la Gélise sur le territoire de Saint-Cricq (Gers), avec un souterrain de 2620 mètres.

Le 12 juillet 1808 l’empereur séjournant à Bayonne avalisait le projet de Panay et rendait un décret prescrivant l'ouverture de ce canal de petite navigation de la Garonne à l'Adour, nommé Canal des Landes, partant de l'embouchure de la Baïse, puis la Gélise, la Douze et la Midouze. Les études se poursuivirent jusqu'en 1814, mais le projet disparut avec la chute de l’Empire

Les études interrompues à la fin de l'Empire reprirent sous la Restauration.

Avec l'appui du duc de Richelieu, premier ministre de Louis XVIII, et encouragé par baron d’Haussez, préfet de la Gironde, le négociant et armateur bordelais, Pierre Balguerie-Stuttenberg, créa en 1821 une Compagnie des Dunes ayant pour objet la recherche des moyens d’assainir les Landes et établir des communications intérieures. Les études entreprises reprirent le projet de la jonction de l’Adour à la Garonne et proposèrent l'ouverture de trois canaux : Un réunirait la Leyre à l'Adour par le Bès, affluent de la Midouze, un second joindrait la Garonne au Bassin d'Arcachon, et un troisième établirait une communication entre Bordeaux et Bayonne. Et, face aux doutes des détracteurs estimant qu’il serait impossible de construire des voies navigables solides dans les sables, il fit même creuser, en 1824, à ses frais, un canal d'essai d'un kilomètre près de Beliet.

Claude Deschamps, ingénieur des ponts et chaussées et adjoint technique de la Compagnie, chargé des canaux, et secondé par son gendre et ingénieur Jean-Baptiste Billaudel, multiplia alors les études et propositions, et les poursuivit après la mort de M Balguerie en 1825. Il présenta un tracé détaillé le 31 mars 1826 approuvé par le conseil général des Pons et Chaussées et la commission mixte des travaux publics le 2 juillet 1827. On nomma la canal Canal du duc de Bordeaux (le petit-fils de Charles X)

Depuis Bordeaux-Bacalan, ce canal se dirigeait vers Le Taillan, Castelnau-Médoc, Sainte-Hélène, Le Temple, Audenge, puis la vallée de la Leyre franchie entre Salles et Lugos, puis Sanguinet, Parentis, Bourricos, Sainte-Eulalie, Saint-Paul, Escource, Mézos, Lévignacq, Linxe, Castets, Magesq. Les eaux devant alimenter le canal dans sa partie landaise seraient amenées par des rigoles dérivées de la Leyre et de tous les ruisseaux descendant du Marensin aux étangs du littoral. A partir de Magescq, le canal poursuivait par Tosse, entre Saint-Geours et St Vincent de Tyrosse puis vers St Jean de Marsacq jusqu'à l'Adour au port de la Marquèze au-dessous de Saubusse. Ce canal devait couper tous les cours d'eau descendant vers la mer, les étangs ou le bassin d'Arcachon, nécessitant la construction d’une multitude d'aqueducs, épanchoirs, déversoirs, et un pont-canal sur la Leyre. Aussi, le cout de construction était estimé à 25 millions de francs de l’époque.

Mais le Comité du génie militaire exigeait que le débouché sur l’Adour se situe à Dax. De plus, le Conseil général des Landes accueillit ce projet avec beaucoup de défiance, en s’interrogeant sur la réelle utilité d’un canal dans une région déserte sans produits à transporter, sur la capacité de la Leyre à l’approvisionner en eau, et enfin sur l’absence de garanties.


Le Conseil général des Landes restait favorable à un canal des Petites Landes unissant l’Adour à la Garonne par la Midouze et le Baise. Il souhaitait la reprise du projet de Panay, par Mont-de-Marsan, la Douze, Roquefort, Saint-Justin, Labastide, la Gélise, une tranchée et un souterrain de 4 kilomètres, puis la Baise vers la Garonne (117 kms). Mais cette option ne réussit pas à obtenir l’appui financier de bailleurs de fonds.

Pendant ce temps, l’arrivée prévisible des spéculateurs et les demandes de concession par les notables locaux (M. de Borda, le marquis de Lacaze) avaient fait quintupler la valeur des terrains voisins du canal projeté.  

De son côté, le général Jean Maximilien Lamarque publiait en 1825 un mémoire sur les avantages d'un canal de navigation parallèle à l’Adour, permettant bien sûr de faire remonter la navigation de sa ville de Saint-Sever vers Tarbes. L’idée non développée n’eut pas d’écho.

Deschamps, lui, appuyé par le baron d'Haussez préfet de Gironde, retravailla son projet et présenta finalement un nouveau tracé plus consensuel, compromis entre Grandes et Petites Landes,  à partir de Bordeaux-Paludate, l’estey de Bègles, le vallon de l’Eau-Bourde, Gradignan, Cestas, Saucats, Saint-Magne, Hostens, Mano, la traversée de la Petite Leyre au-dessus de Sore, puis la Grande Leyre, le plateau de Sabres, le vallon du Bès jusqu’ à la Midouze rejointe près de Saint-Yaguen, et enfin, un canal latéral entre Tartas et Dax où il rejoindrait l’Adour vers Bayonne. Le tout serait alimenté par des rigoles amenant les eaux de l’Estampon et du Ciron, puis les eaux de la Leyre. Le cout était estimé à 16 millions de francs après suppression d’un embranchement initialement prévu à Belin vers La Teste qui aurait porté le coût total à 27 millions.




Extraits de la Carte générale des Landes de Gascogne exprimant les diverses lignes de canalisations... Projet de 1855 / par William Stewart (BNF dept Cartes et plans GE C-6353)

 

Après les retards occasionnés par la révolution de 1830, le gouvernement de la monarchie de Juillet valida le projet de Deschamps et déposa un projet de loi le 15 février 1838. L’opposition du Conseil Général des Landes se mua alors en l’hostilité, avec la résistance du député montois Justin Laurence, le refus des riverains du Ciron d’accorder toute prise d’eau sur la rivière, et celui du conseil municipal de Mont-de-Marsan s’opposant à l’emploi des eaux de l’Estampon. Tant et si bien que la Chambre des députés repoussa le projet des Grandes Landes le 2 juin 1838.

Afin de concilier tous les intérêts et lever les dernières difficultés, Deschamps modifia encore mais vainement son projet. Au lieu de descendre le vallon du Bès, le canal ferait un coude à Arengosse pour se diriger vers Geloux, passerait sous un tunnel de 1190 mètres, et descendrait au moyen de 16 ou 17 écluses par Brocas et Cère jusqu‘au port de Mont de Marsan !


Extrait de la carte du projet de Claude Deschamps -1832

Le Conseil général des Landes céda en 1840, mais sans renoncer pour autant au projet d’un canal des Petites Landes de son ingénieur en chef Goury qui avait été accepté par la commission supérieure des ponts et chaussées en 1826 (on avait demandé au roi Charles X de lui donner le nom de Henri IV), mais qu’aucune Compagnie n’avait postulé pour l'exécuter.

Après de multiples lettres, pétitions, et brochures diverses, la lutte ne cessa vraiment qu’en 1851. Mais, malheureusement trop tard. L’enthousiasme manifesté en faveur des canaux landais se calma malgré les tentatives du Second Empire et des débuts de la 3ème République. L’idée du canal tomba dans l’oubli et c’est le chemin de fer moins couteux « qui a finalement assuré les relations que, sous Louis XVIII et Charles X, on méditait d'obtenir par les voies navigables »

En 1856, une Compagnie des canaux, initiée par le marquis de Chaumont-Quitry, chambellan de Napoléon III et député au corps législatif, exhuma l’idée abandonnée d’un canal des Grandes Landes. Elle en sollicita la concession et obtint une enquête publique. Mais il semble que son objet n’était que spéculatif puisqu’elle ne présenta ni tracé déterminé ni plan arrêté, ni devis détaillé.

Pourtant, dans un rapport à l’Assemblé nationale le 25 janvier 1873, l’ingénieur et parlementaire Jean-Baptiste Krantz, soutenu par les milieux d’affaires refusant la suprématie du rail, renouvelait l’idée d’un canal de nature à désenclaver la région du Marensin, entre la ligne de chemin de fer et la mer. Il reprenait le tracé reliant Bayonne à Bordeaux. Ces 214 kilomètres pouvant en effet amener un trafic probable de 500 000 tonnes. C’est ainsi qu’une loi du 5 aout 1879 sur les voies navigables décida d’un Canal des Grandes Landes par le Marensin devant compléter le chemin de fer qui ne pouvait fournir de débouchés aux richesses forestières. Le cout de plus de 32 millions ne supporta pas la crise financière de 1882 qui condamna définitivement l’exécution du plan par l’Etat.

Le projet du canal des Landes a encore été l'objet de rapports et de vœux favorables aux congres du Sud-Ouest navigable tenus en 1904 et 1905. Le but était de recourir à l'initiative privée et concéder l'exécution des travaux à des compagnies qui exploiteraient la batellerie, les quais et gares, et jouiraient du monopole de la traction et de la manutention, éventuellement avec recours aux péages. L’affaire resta à l’état de vœux, et projet enterré en 1908.

Enfin, un autre projet comportait la création d'un chenal navigable de 140 kms entre Dax et Mont de Marsan qui ne semble pas avoir recueilli l'intérêt du département des Landes

 

Ainsi, aucun de tous ces projets ne vit jamais le jour. Le seul canal des Landes réel fut celui initié par l’avocat J.F.B. Boyer-Fonfrède, et réalisé entre 1835 et 1840 par la Compagnie d'exploitation et de colonisation des Landes de Bordeaux, qui relie le lac de Cazaux et celui de Parentis au bassin d'Arcachon, en 20 kms et sept écluses. Il est aujourd'hui en cours de réhabilitation.



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Parmi les autres projets, il ne faut pas oublier celui du Canal Royal des Pyrénées, vainement défendu dès 1825 par Louis Galabert, consistait à relier Bayonne à la Garonne et Toulouse par l'Adour à partir du Bec-de-Gave, puis l'Arros, la vallée de la Neste d'Aure, et la Garonne jusqu'à Toulouse. Ce canal qui n'intéressait que peu la région des Landes à valoriser ne put recueillir de financement, et la Monarchie de Juillet, reporta son intérêt sur les projets du canal latéral à la Garonne.

"Ce canal aura 341 000 mètres de longueur, depuis Toulouse jusqu'au Bec du Gave, où l'Adour est navigable dans tous les temps de l'année, pour toutes sortes de bâtiments jusques à la mer. Il aura 22 mètres de largeur, 3 mètres de profondeur, 274 écluses de 7 mètres 80 centimètres d'ouverture entre les bajoyers et de 38 mètres de longueur d'une porte à l'autre. Il donnera passage à des bateaux à vapeur du port de 200 tonneaux... Il coutera environ 36 000 000 de francs ..."

 

Extrait des notes et de la carte du Canal Royal des Pyrénées 1820

Canal des Grandes Landes : "Ce canal, ouvert en petite section, portera des bateaux de 25 à 30 tonneaux. Il aura plus de 290 000 mètres de longueur à cause des grandes sinuosités qu'il fait pour éviter les hauteurs qu'on trouve sur sa route, depuis Bordeaux jusqu'au port de la Marquère, au- dessous de Saubusse, où il se joint à l'Adour. Les dépenses qu'il occasionnera sont estimées à 16 500 000 francs ; son utilité pour la prospérité du département des Landes est incontestable. Il provoquera des défrichements sur un terrain qui est inculte, et par son moyen, tous les genres d'approvisionnements que la mer et les rivières conduisent à Bordeaux, seront aisément transportés à Bayonne"

Canal des petites Landes : "Sur une longueur de 119 099 mètres, ce canal présente vers le point de partage du coté de St-Cricq, une navigation artificielle de 41 048 mètres. Il entre ensuite dans les lits de la Gélise et de la Douze en canalisant ces deux rivières, savoir : la Gélise depuis Sos jusques à Lavardac, sur le versant de la Garonne, et la Douze depuis les environs de Cazaubon jusques à Mont de Marsan , sur le versant de l'Adour. Il entre dans la Bayse qui se jette dans la Garonne au port de Pascau, et aboutit à la Midouze qui se dégorge dans l'Adour, au-dessous de Tartas. Il coutera 16 300 000 francs. Dans le rapport présenté au Roi en 1820, on avait estimé ses dépenses à 3 960 000 francs"

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A lire sur Google Books le long plaidoyer de Billaudel en faveur du canal dit du duc de Bordeaux par les Grandes Landes dans son livre « Les Landes en 1826 - Esquisse d'un plan général d'amélioration des Landes de Bordeaux » - Bordeaux, 1826.

 

C. Deschamps - Des travaux à faire pour l'assainissement et la culture des Landes de Gascogne et des canaux de jonction de l’Adour à la Garonne – Paris, 1832.

X. - De l’amélioration des Landes et du canal projeté de Bordeaux à Bayonne -vœu d’un simple habitant des Landes - Bordeaux

C. de Saulniers – Les Landes de Gascogne – Routes et Canaux – Bordeaux, 1856.

O. Mondiet - Les canaux dans la région landais – dans le Bulletin de la Société de géographie commerciale de Bordeaux – année 1879 - p 293 à 318.

H. Lorin – L’Adour, la Midouze et leur jonction avec la Garonne – Toulouse, 1904.

P. de Joinville – L’armateur Balguerie-Stuttenberg et son œuvre – Paris, 1914, p 124 à 159.

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