Fille de Gaston de Foix et de Madeleine de France, la sœur de Louis XI, elle est couronnée reine de Navarre en 1484 à la suite de la mort de son frère François Phebus, et épouse Jean d’Albret, à Orthez.
Le Marsan est uni au Béarn et rattaché à la Navarre, et c’est à Mont-de-Marsan que la reine Catherine de Navarre tombe malade et y expire après quelques jours, le mardi 12 février 1517 (selon Favyn, le 15 selon Galland) dans la maison du juge de la vicomte Bernard de Capfaget.
Elle a demandé à son fils Henri que son corps soit transporté, ainsi que celui de son époux dans l’église Sainte Marie de Pampelune, quand il sera rétabli dans son royaume de Navarre.espagnol envahi par le roi Ferdinand
d’Aragon en 1512. Cela ne se fera pas et elle sera transportée dans le caveau de Lescar (comme le seront Marguerite d’Angoulème et son mari Henri II de Navarre mort a Hagetmau en 1555)
Le Marsan est uni au Béarn et rattaché à la Navarre, et c’est à Mont-de-Marsan que la reine Catherine de Navarre tombe malade et y expire après quelques jours, le mardi 12 février 1517 (selon Favyn, le 15 selon Galland) dans la maison du juge de la vicomte Bernard de Capfaget.
Elle a demandé à son fils Henri que son corps soit transporté, ainsi que celui de son époux dans l’église Sainte Marie de Pampelune, quand il sera rétabli dans son royaume de Navarre.espagnol envahi par le roi Ferdinand
d’Aragon en 1512. Cela ne se fera pas et elle sera transportée dans le caveau de Lescar (comme le seront Marguerite d’Angoulème et son mari Henri II de Navarre mort a Hagetmau en 1555)
1548 Marguerite de Navarre
Sœur de François 1er, elle a épousé le ténébreux Henri II roi de Navarre le 21 janvier 1527, et c’est de cette union qu’est issue Jeanne d’Albret l’année suivante.
S’éloignant peu à peu de la cour de Paris, elle séjourne régulièrement à Mont de Marsan à partir de 1542 et y réside plus fréquemment à partir de 1547.A insi, en juin 1547, elle s’abstient d’accompagner Henri d’Albret et leur fille Jeanne aux fêtes du sacre d’Henri II en alléguant sa santé ébranlée par la mort de son frère François 1er, et part en juillet habiter Mont-de-Marsan, avant de gagner Nérac à la fin du mois de septembre, puis à Pau pour l’hiver .
" Je demeureray au Mont de Marsan, où je feray si bon mesnaige, que l'on s'en esbahira"
Elle est encore à Mont de Marsan en juin 1547, avril 1548 et en 1549. Elle fait, dit-on de cette résidence un lieu de retraite et de recueillement, son « ermitage ». C’est peut-être là qu’elle compose une grande partie de son "Heptaméron", important recueil de nouvelles dont l’amour, parfois hardi et licencieux, parfois mystique, est le sujet principal.
Outre ses charges, elle est en effet une des premières femmes de lettres française de grand talent, et la plus célèbre de la Renaissance. C’est au cours d’un de ses séjours qu’elle complète sa meilleure pièce, la plus connue parmi une œuvre variée et complexe, « La Comédie de Mont-de-Marsan »,dont la première a lieu le 14 février 1548,jour de Mardi Gras, à Lacataye.
Sa fin de vie faite de prière et méditation mystique l’amène à se retirer ici, attachée qu’elle est au couvent des Clarisses tout proche du château de Nolibos Elle meut en décembre 1549 en son château d’Odos en Bigorre.
1553 - Jeanne d’Albret
1553 - Jeanne d’Albret
C’est sûr, Henri IV est né à Pau. La carapace de tortue, la gousse d’ail et le Jurancon d’accord. !
Mais le bon roi aurait pu, et même dû, voir le jour à Mont de Marsan.
Oui, oui ! C’était bien l’intention de sa mère Jeanne d’Albret,fille de Marguerite de Navarre lorsque, enceinte jusqu’aux dents elle dut traverser toute la France depuis Compiègne ou elle se trouvait auprès de son époux Antoine de Bourbon, duc de Vendôme, qui faisait alors la guerre en Picardie, pour regagner le Béarn à la demande pressante de son père le roi de Navarre.
Il faut dire que Jeanne avait déjà perdu deux enfants en bas age dans des circonstances peu honorables. Le premier, Henri, duc de Beaumonr à l’age de deux ans par la négligence de sa nourrice. Un second, Louis Charles, comte de Marle, mentionné par les chroniqueurs, serait même mort bébé à Mont de Marsan, à la suite de la chute imbécile d’une fenêtre, alors que ses parents étaient à la chasse (reste à en déterminer la date)
(Mémoires de Victor Palma Cayet -1606)
« Ma mie, j'ay entendu que avés envye de aller fère voz couches au Mont de Marsan, et pour ce que vous me discomodriez beaucoup s'il étoit ainssy, parce que je ne puis partir de ce pais qu'il ne soit près de la fin de octobre, et ne scaurois moins mestre d'icy là que d'ung mois ou six semaines, qui seroit entièrement passé le temps de votre acouchement, et que ne mi pourrois trouver » ( lettre de son éppux)
Mont-de-Marsan était la première ville possession des Navarre sur le chemin du retour sur les terres de Béarn.
« …Je suis asseuré que mandant au Roy, vostre père, que vous ne pouvés plus cheminer sans grant danger, et que vous estiés partie en intenssion de l'aller trouver, et que par les chemins vous vous êtes trouvé sy grosse et sy malade qui ne vous est possible aller plus avant, sans tumber en quelque inconvénient; mais pour cella, sy luy plaist que vous l'alliés trouver, que vous ne fauldrés de incontinant partir, quelque péril qu'il en puisse ariver, et que sy aussy il vous commande de demeurer, que vous luy supliez très humblement qu'il vous fasse cest honneur de vous venir secourir à vostre grant besoing, qui sera au temps de voz couches… »
Parvenue ainsi à Mont de Marsan Jeanne à la fin du mois de novemmbre, après un long voyage éprouvant et dangereux, elle est accueillie par son père qui l’y attend.
C’est lui qui l’emmène à Pau où elle arrive le 4 décembre, et accouche le 13 dans les circonstances que l’on connaît, dans le château son père qui avait souhaité qu'elle ne lui "fasse point une pleureuse ni un enfant rechigné" ( lequel meurt le 25 Mai 1555 à Hagetmau des suites d’une fièvre quarte à l’age de 52 ans).
Mais le bon roi aurait pu, et même dû, voir le jour à Mont de Marsan.
Oui, oui ! C’était bien l’intention de sa mère Jeanne d’Albret,fille de Marguerite de Navarre lorsque, enceinte jusqu’aux dents elle dut traverser toute la France depuis Compiègne ou elle se trouvait auprès de son époux Antoine de Bourbon, duc de Vendôme, qui faisait alors la guerre en Picardie, pour regagner le Béarn à la demande pressante de son père le roi de Navarre.
Il faut dire que Jeanne avait déjà perdu deux enfants en bas age dans des circonstances peu honorables. Le premier, Henri, duc de Beaumonr à l’age de deux ans par la négligence de sa nourrice. Un second, Louis Charles, comte de Marle, mentionné par les chroniqueurs, serait même mort bébé à Mont de Marsan, à la suite de la chute imbécile d’une fenêtre, alors que ses parents étaient à la chasse (reste à en déterminer la date)
(Mémoires de Victor Palma Cayet -1606)
« Ma mie, j'ay entendu que avés envye de aller fère voz couches au Mont de Marsan, et pour ce que vous me discomodriez beaucoup s'il étoit ainssy, parce que je ne puis partir de ce pais qu'il ne soit près de la fin de octobre, et ne scaurois moins mestre d'icy là que d'ung mois ou six semaines, qui seroit entièrement passé le temps de votre acouchement, et que ne mi pourrois trouver » ( lettre de son éppux)
Mont-de-Marsan était la première ville possession des Navarre sur le chemin du retour sur les terres de Béarn.
« …Je suis asseuré que mandant au Roy, vostre père, que vous ne pouvés plus cheminer sans grant danger, et que vous estiés partie en intenssion de l'aller trouver, et que par les chemins vous vous êtes trouvé sy grosse et sy malade qui ne vous est possible aller plus avant, sans tumber en quelque inconvénient; mais pour cella, sy luy plaist que vous l'alliés trouver, que vous ne fauldrés de incontinant partir, quelque péril qu'il en puisse ariver, et que sy aussy il vous commande de demeurer, que vous luy supliez très humblement qu'il vous fasse cest honneur de vous venir secourir à vostre grant besoing, qui sera au temps de voz couches… »
Parvenue ainsi à Mont de Marsan Jeanne à la fin du mois de novemmbre, après un long voyage éprouvant et dangereux, elle est accueillie par son père qui l’y attend.
C’est lui qui l’emmène à Pau où elle arrive le 4 décembre, et accouche le 13 dans les circonstances que l’on connaît, dans le château son père qui avait souhaité qu'elle ne lui "fasse point une pleureuse ni un enfant rechigné" ( lequel meurt le 25 Mai 1555 à Hagetmau des suites d’une fièvre quarte à l’age de 52 ans).