" Je veux faire du département des Landes un des premiers départements de France,
et, à la paix, un jardin pour ma vieille garde"
Napoléon 1er à Tartas - avril 1808 -
et, à la paix, un jardin pour ma vieille garde"
Napoléon 1er à Tartas - avril 1808 -
" Ce que mon oncle avait projeté en faveur des Landes, je le réaliserai "
Napoléon III à Bordeaux - octobre 1852 -
Solférino -allée principale dite du Centenaire... ex cours Napoléon
LE DOMAINE
Le projet impérial est d'introduire, expérimenter et propager les meilleurs modes de cultures applicables au sol landais, et d'édifier un village modèle destiné à coloniser les terres incultes et améliorer les conditions de vie des paysans. L'idée originelle consiste à mettre les terres en friche à la disposition de colons vétérans des campagnes de Crimée et d'Italie, à charge pour eux de les mettre en culture, tout en peuplant un pays quasi désert.
Administré par le Ministère de la Maison de l'Empereur, le domaine est aménagé , de 1857 à 1863, sous la direction générale de l'ingénieur des Ponts et Chaussée, Henri CROUZET , chargé des services hydrauliques des Landes, assisté d'Eugène TISSERAND, ingénieur agronome. Deux gardes généraux demeurent sur place, dont un , Léon BERNARDIN, devient le régisseur jusqu'en 1870.
LES FERMES
Un exemple : La ferme de Pouy
source: AD Landes -fonds Crouzet
la ferme du Pouy
la ferme de Taston
actuelle ferme-auberge "la petite ferme impériale"
LE BOURG
De part et d'autre de la voie principale, quatre autres allées rectilignes et parallèles sont bordées, dès 1861, chacune de deux "cottages" doubles pour deux familles. Les allées extérieures comportent en outre en 1862 quatre "cottages" simples chacune. Deux autres maisonnettes simples sont enfin ajoutées au bout des deux allées médianes.
Chaque maison disposait d'un petit potager et presque 2ha de terres dont les occupants avaient la jouissance pour leur subsistance ou profit.
Les habitants de ces maisons ne payaient pas de loyer, mais devaient annuellement 75 journées de travail au domaine, avec l'espoir de devenir propriétaires au bout de 10 ans. Ils pouvaient également louer leur service dans les fermes .
Le domaine et le bourg ainsi créé constituent un petit centre de population qui s'accroit, mais reste isolé. Ils sont alors érigés en commune de plus de 9000 hectares par une loi du 28 avril1863( Pour 449 h ), rattachée au canton de Sabres, et prenant le nom de Solférino en référence à la sanglante bataille livrée le 24 juin 1859 par les troupes franco-piémontaises contre les Autrichiens, et en en hommage au 34ème de ligne de Mont-de-Marsan qui s'y est illustré . La commune d'Escource, amputée du hameau originel de Cap de Pin, proteste et résiste en vain. Les terres et fermes trop excentrées de Bel-Air et Tuyas sont cependant détachées et rattachées aux communes de Labouheyre et Lüe.
Solferino est doté d'une église...Sainte Eugénie, construite au bout de l'allée centrale en 1860, d'un presbytère et d'une maison d'école se faisant face, et d'un cimetière. L'église en partie effondrée depuis 1911, puis rénovée par la famille Schneider, n'est finalement cédée à la commune qu'en 1993
plan d'aménagement du bourg
cliquer pour agrandir
la mairie-école
les "cottages"
le presbytère
Les cottages
Sources:
Napoléon III à Bordeaux - octobre 1852 -
Au début du XIX ème siècle, l'intérieur du pays landais est en grande partie un pays singulier de landes marécageuses et inhospitalières, alors assimilé à un désert stérile et inculte, insalubre et peuplé de quelques sauvages.
Plusieurs tentatives de transformation et d'amélioration de ce pays se sont manifestées dès le 18e siècle. Des pins sont bien plantés vers 1700 du coté de Mimizan, un banquier suisse s'y est même essayé et ruiné vers 1760 dans le pays de Buch. L'ingénieur Brémontier fait des propositions sérieuses dès 1780 et des essais sont effectués vers 1787. Mais ces expériences de boisement se sont heurtées à la résistance des pasteurs revendiquant le droit de parcours et le libre pacage des troupeaux ovins sur les immenses landes jusqu'alors communales ( lanes ou padouens).
Plusieurs pionniers ( G. Desbiey - Baron d'Haussez ) formulèrent des projets de mise en valeur et de développement, mais ce n'est finalement qu'à partir de 1849 que de véritables travaux dus à l'ingénieur Chambrelent purent être entrepris..Diversement appréciés par des locaux dubitatifs, toutes ces études et les multiples mémoires furent cependant la source d'inspiration dont les principes présidèrent à la création d'un Domaine Impérial, dont aujourd'hui encore le petit bourg discret et isolé de Solférino porte un charmant témoignage.
Les nouvelles idées économiques et sociales, aboutissent au projet de loi sur l'assainissement destiné a favoriser la mise en culture des Landes de Gascogne, présenté par le conseil d Etat aux membres du corps legislatif le 28 avril 1857.Afin de soutenir cette loi promulguée le 19 juin, Napoleon III , sensible à la mise en valeur des régions incultes et désertes, vient même à Labouheyre et à Sabres le 23 août 1857.
Il s'agit de permettre et même imposer de grands travaux de drainage préalables à l'implantation d'une forêt de pins maritimes A cet effet, la loi fait obligation à cent dix communes du département des Landes de boiser leurs landes communales et même d'aliéner ces dernières à des particuliers chaque fois que jugé nécessaire.
Cette loi est renforcée par celle du 28 juillet 1860 relative à la mise en valeur des marais et des terres incultes appartenant aux communes. Malgré une certaine résistance, les communes se dépossèdent massivement de ce qui, jusqu'alors, était voué à l'usage collectif, entraînant ainsi la suppression de la tradition séculaire du libre parcours des troupeaux. et le mode de vie ancestral de la lande, au profit d'une nouvelle économie.
LE DOMAINE
Napoléon III acquiert personnellement, en mars 1857, sur les fonds de sa liste civile, 7400 hectares prélevés sur le territoire des communes de Commensacq, Escource, Labouheyre, Lue, Morcenx , Onesse et Sabres qui acceptent de les concéder au prix fort. L'emplacement a été choisi de part et d'autre de la ligne de chemin de fer reliant Bordeaux à Bayonne, mise en service depuis peu par la Compagnie des chemins de fer du Midi ( jusqu'à Dax en 1854 , puis Bayonne en 1855 ).
Le projet impérial est d'introduire, expérimenter et propager les meilleurs modes de cultures applicables au sol landais, et d'édifier un village modèle destiné à coloniser les terres incultes et améliorer les conditions de vie des paysans. L'idée originelle consiste à mettre les terres en friche à la disposition de colons vétérans des campagnes de Crimée et d'Italie, à charge pour eux de les mettre en culture, tout en peuplant un pays quasi désert.
Administré par le Ministère de la Maison de l'Empereur, le domaine est aménagé , de 1857 à 1863, sous la direction générale de l'ingénieur des Ponts et Chaussée, Henri CROUZET , chargé des services hydrauliques des Landes, assisté d'Eugène TISSERAND, ingénieur agronome. Deux gardes généraux demeurent sur place, dont un , Léon BERNARDIN, devient le régisseur jusqu'en 1870.
Il est alors délimité par une clôture développant 89 kms, formée de deux fossés comprenant entre eux une levée de terre gazonnée vers l'extérieur, dont la crête est semée ou plantée de chênes, châtaigners, acacias ou platanes.
L'assainissement est assuré par un réseau de plus de 200 kms de canaux et fossés de drainage tracés selon les lignes de pente (dont le canal de Taston). La Compagnie des Chemins de fer du Midi est chargée de l'établissement, à partir de la voie ferrée, de routes agricoles comme celle de Sabres à Escource, et des chemins sont crées dans tout le domaine , souvent le long des fossés d'assainissement divisant les parcelles, relient les fermes entre elles , ou servent de pare feu ( Cf plan du domaine aux Archives départementales des Landes ).
Il est convenu que la culture forestière doit occuper la première place, notamment en pin maritime, mais on essaie les feuillus, principalement le chêne et le chêne liège ( 2280 ha sont ensemencés dès les années 1858 1859) Deux pépinières expérimentales de 2 ha chacune sont établies en 1858 contenant ensemble plus de 500000 plants de multiples essences forestières et horticoles ( à Sabres et Labouheyre)L'assainissement est assuré par un réseau de plus de 200 kms de canaux et fossés de drainage tracés selon les lignes de pente (dont le canal de Taston). La Compagnie des Chemins de fer du Midi est chargée de l'établissement, à partir de la voie ferrée, de routes agricoles comme celle de Sabres à Escource, et des chemins sont crées dans tout le domaine , souvent le long des fossés d'assainissement divisant les parcelles, relient les fermes entre elles , ou servent de pare feu ( Cf plan du domaine aux Archives départementales des Landes ).
Après avoir écarté le vieux rêve d'implantation d'une colonie de vétérans militaires, et malgré l'intention de l'Empereur d'installer une population étrangère à la région, il apparait que la grande majorité des familles d'ouvriers agricoles recrutés sur des critères de capacité et moralité, seront bien des Landais ou habitants de la région. A ce sujet, on peut lire l'excellent travail effectué par Mme Michele TASTET ( voir sources)
LES FERMES
Napoléon III a prévu l'implantation de 14 fermes modèles, de part et d'autre de la voie de chemin de fer.
En 1859, la construction des bâtiments d'exploitation des sept premières est terminée. Ce sont les fermes de "Bel-Air" et de "Tuyas" à l'extrême nord sur des parcelles isolées à Labouheyre et Lue, celles de "Montine" et de "Tuc-Gaillard "à l'extrême sud, vers Morcenx, "Jaugue-Burlade" à l'ouest, "La Serre" à l'est, et la ferme de "Pouy" au centre du domaine. Seulement deux autres sont implantées par la suite, en 1860 et 1861. "Bouhemy "au nord et "Taston" au sud.
Toutes sont tracées et édifiées suivant le même modèle:
Un chalet isolé à un étage pour le logement du chef de culture ( ceux de Jaugue-Burlade et Pouy sont décorées d'une frise ornée de feuilles d'acanthes). Lui faisant face et ouverts vers l'est, les trois corps du bâtiment de la ferme sont réunis à angle droit , en fer à cheval pour former une cour rectangulaire avec puits. La partie centrale, parfois avec fronton et colombage ( ferme de Pouy), comporte un étage constituant un grenier à fourrages. Le reste de la façade qui la prolonge, sans étage, est divisé en écurie, étable et bouverie. Les ailes perpendiculaires sont destinées à la bergerie, la porcherie et les remises de matériel et outils ( Cf plans des fermes aux Archives Départementales des Landes)
Chacune possède un potager, 15 à 49 ha de terres défrichées ensemencées en fourrages et céréales, et 500 à 600 ha de plantation de pins, 2 attelages de boeufs, une douzaine de vaches et 200 a 300 brebis. Il semble cependant que chaque ferme a une destination particulière. L'une les ovins, l'autre les bovins, un autre la vigne, une autre le maïs......une enfin est même spécialisée dans le développement de cultures de plantes étrangères dont on ne connait parfois que le nom (Chine, Afrique, Sibérie, Pérou ...). Il y aura même des essais de culture de coton, rapidement abandonnés.
Ce sont ainsi plus de 350 hectares de labours, cultures prés et airiaux, au milieu d'un espace forestier (et marais) d'environ 6500 hectares
En 1859, la construction des bâtiments d'exploitation des sept premières est terminée. Ce sont les fermes de "Bel-Air" et de "Tuyas" à l'extrême nord sur des parcelles isolées à Labouheyre et Lue, celles de "Montine" et de "Tuc-Gaillard "à l'extrême sud, vers Morcenx, "Jaugue-Burlade" à l'ouest, "La Serre" à l'est, et la ferme de "Pouy" au centre du domaine. Seulement deux autres sont implantées par la suite, en 1860 et 1861. "Bouhemy "au nord et "Taston" au sud.
Vue d'une des fermes nouvellement créées
(extrait du Monde illustré du 3 sept 1859)
Toutes sont tracées et édifiées suivant le même modèle:
Un chalet isolé à un étage pour le logement du chef de culture ( ceux de Jaugue-Burlade et Pouy sont décorées d'une frise ornée de feuilles d'acanthes). Lui faisant face et ouverts vers l'est, les trois corps du bâtiment de la ferme sont réunis à angle droit , en fer à cheval pour former une cour rectangulaire avec puits. La partie centrale, parfois avec fronton et colombage ( ferme de Pouy), comporte un étage constituant un grenier à fourrages. Le reste de la façade qui la prolonge, sans étage, est divisé en écurie, étable et bouverie. Les ailes perpendiculaires sont destinées à la bergerie, la porcherie et les remises de matériel et outils ( Cf plans des fermes aux Archives Départementales des Landes)
Chacune possède un potager, 15 à 49 ha de terres défrichées ensemencées en fourrages et céréales, et 500 à 600 ha de plantation de pins, 2 attelages de boeufs, une douzaine de vaches et 200 a 300 brebis. Il semble cependant que chaque ferme a une destination particulière. L'une les ovins, l'autre les bovins, un autre la vigne, une autre le maïs......une enfin est même spécialisée dans le développement de cultures de plantes étrangères dont on ne connait parfois que le nom (Chine, Afrique, Sibérie, Pérou ...). Il y aura même des essais de culture de coton, rapidement abandonnés.
Ce sont ainsi plus de 350 hectares de labours, cultures prés et airiaux, au milieu d'un espace forestier (et marais) d'environ 6500 hectares
Un exemple : La ferme de Pouy
source: AD Landes -fonds Crouzet
la ferme du Pouy
la ferme de Taston
actuelle ferme-auberge "la petite ferme impériale"
Après plus d'un siècle d'utilisation, la plupart de ces fermes sont tombées en ruine. Il en subsiste huit, celle de Tuyas ayant disparu.
- l'une, la ferme du Taston, actuellement au bord de la route de Morcenx a été aménagée en ferme-auberge.
- les fermes de La Serre et de Bouhemy sont devenues des pavillons de chasse.
- seule la ferme du Pouy, la plus proche du vieux bourg, où résida le garde général puis le régisseur du domaine, est encore telle qu'elle a été construite il y a 150 ans. Classée à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques et rachetée il y a quelques années par un industriel girondin, elle doit être prochainement réaménagée en hôtel de charme.
- les autres sont encore visibles au centre d'exploitations agricoles modernes.
- l'une, la ferme du Taston, actuellement au bord de la route de Morcenx a été aménagée en ferme-auberge.
- les fermes de La Serre et de Bouhemy sont devenues des pavillons de chasse.
- seule la ferme du Pouy, la plus proche du vieux bourg, où résida le garde général puis le régisseur du domaine, est encore telle qu'elle a été construite il y a 150 ans. Classée à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques et rachetée il y a quelques années par un industriel girondin, elle doit être prochainement réaménagée en hôtel de charme.
- les autres sont encore visibles au centre d'exploitations agricoles modernes.
LE BOURG
Créé de toutes pièces, le bourg de Solférino s'articule autour de cinq allées, dont la principale est bordée de 10 petites maisons à étage dites "cottages", identiques, et géomètriquement agencées, construites de 1861 à 1863 pour les familles d' ouvriers agricoles et les artisans.
De part et d'autre de la voie principale, quatre autres allées rectilignes et parallèles sont bordées, dès 1861, chacune de deux "cottages" doubles pour deux familles. Les allées extérieures comportent en outre en 1862 quatre "cottages" simples chacune. Deux autres maisonnettes simples sont enfin ajoutées au bout des deux allées médianes.
Chaque maison disposait d'un petit potager et presque 2ha de terres dont les occupants avaient la jouissance pour leur subsistance ou profit.
Les habitants de ces maisons ne payaient pas de loyer, mais devaient annuellement 75 journées de travail au domaine, avec l'espoir de devenir propriétaires au bout de 10 ans. Ils pouvaient également louer leur service dans les fermes .
Le domaine et le bourg ainsi créé constituent un petit centre de population qui s'accroit, mais reste isolé. Ils sont alors érigés en commune de plus de 9000 hectares par une loi du 28 avril1863( Pour 449 h ), rattachée au canton de Sabres, et prenant le nom de Solférino en référence à la sanglante bataille livrée le 24 juin 1859 par les troupes franco-piémontaises contre les Autrichiens, et en en hommage au 34ème de ligne de Mont-de-Marsan qui s'y est illustré . La commune d'Escource, amputée du hameau originel de Cap de Pin, proteste et résiste en vain. Les terres et fermes trop excentrées de Bel-Air et Tuyas sont cependant détachées et rattachées aux communes de Labouheyre et Lüe.
Solferino est doté d'une église...Sainte Eugénie, construite au bout de l'allée centrale en 1860, d'un presbytère et d'une maison d'école se faisant face, et d'un cimetière. L'église en partie effondrée depuis 1911, puis rénovée par la famille Schneider, n'est finalement cédée à la commune qu'en 1993
plan d'aménagement du bourg
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la mairie-école
les "cottages"
le presbytère
Pour venir visiter son domaine, sur le chemin de sa villégiature de Biarritz, l'Empereur a fait édifier,dès 1857, une gare sur la ligne de chemin de fer, qui abrite la mairie actuelle de la commune. Il fit ainsi une visite le 23 août 1857 pour se rendre, avant la cérémonie officielle de Labouheyre, à la ferme de La Serre de las Prades où a été construit un grand chalet de bois aujourd'hui disparu... Il viit également le 18 septembre 1858 alors qu'il séjourne à Biarritz., puis le 4 octobre 1863, accompagné du Prince Impérial.
Un petit musée avait été aménagé dans les années 1920 par la famille Schneider. Il est aujourd'hui fermé.pour cause de vétusté et péril du bâtiment Outre des souvenirs du Second Empire , on pouvait y voir une plaque de fonte portant l'empreinte du pied de l'Empereur , fondue à l'occasion de son premier passage de 1857.
Un petit musée avait été aménagé dans les années 1920 par la famille Schneider. Il est aujourd'hui fermé.pour cause de vétusté et péril du bâtiment Outre des souvenirs du Second Empire , on pouvait y voir une plaque de fonte portant l'empreinte du pied de l'Empereur , fondue à l'occasion de son premier passage de 1857.
Après la chute de l'Empire, le domaine confisqué devient bien national de l'État qui le met sous séquestre jusqu'à la mort de l'Empereur en 1873. Il est alors restitué à sa veuve, l impératrice Eugénie ,qui le conserve jusqu'en 1905 avant de devoir s'en séparer. Acquis alors par un propriétaire forestier girondin qui le morcelle, il est racheté dans sa grande partie en 1910 par la veuve d'Henri Schneider, maître de forges du Creusot ( y compris les bâtiments publics qui avaient été donnés à la commune par le précédent propriétaire). puis, à sa mort en 1942, passe à ses trois filles héritières. sous administration commune. Encore aujourd'hui, et après les multiples incendies ayant dévasté des milliers d'hectares du massif forestier, les terres sont assemblées en de grands domaines agricoles.
Bergerie impériale dans les Landes
(extrait de La France pittoresque)
sur le site du parc régional
Les cottages
Sources:
Michèle Tastet -Solférino Domaine Impérial (Ed.Pyrémonde 2008)
Roger Sargos - Contribution à l'histoire du boisement des Landes de Gasgogne - ( Ed Delmas 1949 )
Roger Sargos - Contribution à l'histoire du boisement des Landes de Gasgogne - ( Ed Delmas 1949 )