Nerbis, petit village perché à l'extrémité d'un plateau dominant la rive gauche l'Adour, doit son origine à son intérêt stratégique en raison de sa position de promontoire (caverne préhistorique- tumulus-ossements humains-tessons de poterie-silex taillés-hache polie-outillage de l'âge de pierre)
Aujourd'hui enseveli sous la végétation, ce rempart, d'une hauteur moyenne intérieure de 8 m, beaucoup plus depuis le fond du fossé, court sur 45m , ayant nécessité le déplacement d'une énorme masse de terre. Après une plate forme assez régulière en avant de ce fossé, un second rempart ou talus, plus à l'est, semble également barrer le plateau. Il faut supposer que le reste de l' enceinte était défendu par un talus et une palissade .
L'existence de cette fortification est confirmée, en 1008, par le qualificatif de castello associé à Nerbis ( Nerbis castello, devenu Nerbis-Castets)
L'église est le vestige de l'ancien prieuré Saint Pierre de Nerbis-Castet mentionné dès 1009. Elle figure en effet parmi celles concédées par Guillaume Sanche, duc de Gascogne, à l'abbaye de Saint-Sever. Elle conserve des parties romanes datant du XIe siècle dont le chevet, l'abside centrale et les deux absidioles voutées, et les chapiteaux ornant l'entrée du choeur sont inspirés de ceux de l'abbatiale de Saint-Sever, contemporaine. Le clocher fortifié, dont la partie haute a été détruite au XVIe siècle, date du XIVe siècle, et le mur nord comporte des emplacements d’ouvertures destinées à la défense de l'enceinte. Les destructions causées par les guerres au cours de ses huit premiers siècles d'existence ont justifié plusieurs réparations et reconstructions . Ainsi, la. nef comporte une clé de voute portant la date de 1547, et le portail d’entrée comporte une inscription datée de 1664. A l'extremité de l'aile gauche on peut reconnairtre la forme de la porte murée qui devait être celle reservée aux "Cagots".
Le monastère et son cloitre devaient être attenants à l’église côté ouest, et le prieuré, détruit au XIXe siècle, se situait à l’emplacement de la route longeant le cimetière actuel. Outre la porte du cimetière, quelques vestiges sont encore visibles dans le mur d'un bâtiment de l'autre coté de la route, dont une fenêtre à meneaux et une partie de porte ogivale..
L'église et son enclos ont fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques le 26 septembre 2003. La restauration intérieure est en cours de réalisation.
Ainsi, sa petite église, dont l'origine remonte au XIe siècle, s'élève au centre d'un camp protégé de trois cotés par une pente naturelle abrupte .Cette enceinte datée de l'age du bronze constituait un oppidum, dit «camp de Nerbis» ou le "Muy", renforcé et fortifié au cours du Ve siècle par un fossé doublé d'un rempart de terre situé au sud-est non protégé naturellement ( faisant du site ce que les spécialistes appellent un éperon barré)
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Aujourd'hui enseveli sous la végétation, ce rempart, d'une hauteur moyenne intérieure de 8 m, beaucoup plus depuis le fond du fossé, court sur 45m , ayant nécessité le déplacement d'une énorme masse de terre. Après une plate forme assez régulière en avant de ce fossé, un second rempart ou talus, plus à l'est, semble également barrer le plateau. Il faut supposer que le reste de l' enceinte était défendu par un talus et une palissade .
L'existence de cette fortification est confirmée, en 1008, par le qualificatif de castello associé à Nerbis ( Nerbis castello, devenu Nerbis-Castets)
le camp de Nerbis
L'église est le vestige de l'ancien prieuré Saint Pierre de Nerbis-Castet mentionné dès 1009. Elle figure en effet parmi celles concédées par Guillaume Sanche, duc de Gascogne, à l'abbaye de Saint-Sever. Elle conserve des parties romanes datant du XIe siècle dont le chevet, l'abside centrale et les deux absidioles voutées, et les chapiteaux ornant l'entrée du choeur sont inspirés de ceux de l'abbatiale de Saint-Sever, contemporaine. Le clocher fortifié, dont la partie haute a été détruite au XVIe siècle, date du XIVe siècle, et le mur nord comporte des emplacements d’ouvertures destinées à la défense de l'enceinte. Les destructions causées par les guerres au cours de ses huit premiers siècles d'existence ont justifié plusieurs réparations et reconstructions . Ainsi, la. nef comporte une clé de voute portant la date de 1547, et le portail d’entrée comporte une inscription datée de 1664. A l'extremité de l'aile gauche on peut reconnairtre la forme de la porte murée qui devait être celle reservée aux "Cagots".
Le monastère et son cloitre devaient être attenants à l’église côté ouest, et le prieuré, détruit au XIXe siècle, se situait à l’emplacement de la route longeant le cimetière actuel. Outre la porte du cimetière, quelques vestiges sont encore visibles dans le mur d'un bâtiment de l'autre coté de la route, dont une fenêtre à meneaux et une partie de porte ogivale..